A propos du projet
Si la forêt française couvre 31% du territoire, les Deux-Sèvres font partie des sept départements français dont le taux de boisement est inférieur à 10 %.
Cette parcelle agricole abandonnée se trouve au nord-est du département, en lisière d'autres forêts. Son boisement permettra le développement d'un écosystème forestier bénéfique au paysage, à la biodiversité, et à l'économie grâce à la production de bois de qualité.
Dans cette région exposée à des pluies de plus en plus abondantes en hiver, et des étés de plus en plus secs, le gestionnaire forestier a recommandé la plantation de pins maritimes, chênes sessiles et châtaigniers, qui sont adaptés au sol acide et argilo-sablonneux du terrain. L'installation de ces trois essences constitue la première génération d'un peuplement qui bénéficiera d'une sylviculture dite "irrégulière" privilégiant la régénération naturelle et un couvert arboré permanent.
Le projet, prévu pour le printemps 2021, est inscrit dans un Plan Simple de Gestion enregistré auprès du Centre Régional de la Propriété Forestière.
Les bénéfices environnementaux et sociaux
Le boisement de cette friche agricole délaissée permettra de développer la biodiversité forestière locale et de lutter contre les incendies grâce à l'implantation de feuillus.
La plantation de pins maritimes, essence à croissance rapide, permettra de séquestrer assez rapidement une quantité importante de CO2. Les châtaigniers et les chênes rouvres placés en bordures de forêt amélioreront sensiblement le paysage.
Le mélange d'essences feuillues et mixtes est un atout reconnu pour renforcer la résilience de la forêt face aux risques phytosanitaires.
Lors des travaux de boisement, nous aurons une attention particulière pour les sols afin de ne pas les tasser. S'agissant d'une ancienne terre agricole, il sera nécessaire de "casser" la semelle de labours afin de faciliter l'enracinement des jeunes arbres.
Pendant les vingt prochaines années, les entretiens de la plantation viseront à sélectionner les arbres les plus vigoureux. Après cette première étape, les forestiers favoriseront la diversification en essences afin d'améliorer la biodiversité.